En janvier 1971 le Midem de Cannes révèle un groupe hongrois : Ex-Antiquis avec son siffleur Hacki Tamás, un ancien étudiant en médecine. Ils font des reprises de thèmes classiques (marche turque de Mozart, etc...) sur instruments traditionnels auxquels ils ont adjoint une batterie ce qui fait que l'ensemble sonne pop. Pour la première fois en pleine période communiste des artistes de l'est, autres que du monde réellement classique, vont réussir à se faire éditer à l'ouest grâce à Philips (France). Cette expérience sera le début d'une certaine libéralisation. Ainsi le groupe pop rock Omega qui enregistre en hongrois va aussi le faire en anglais pour le compte de Bellaphon (Allemagne). Le groupe LGT (Locomotiv GT), lui, fera une tournée aux USA.
Ce que les gens savent moins c'est que la chanteuse Koncz Zsuzsa a tenté une carrière en France sous le nom de Joujana (Zsuzsa se prononce Jouja en hongrois).
Dès le début des années 80 apparaissent une multitude de groupes dans le sillage de KFT et sa chanson "bábu vagy" (tu es une marionnette) en 1981. L'éditeur d'Etat Hungaroton en enregistre plein (Ninive, Jade, Spenót, Citrom, Bárió, Smog, Clips, Satöbbi, Nino, WU2, Torma, RH+, Z'zi Labor, Frutti, Névtelen Nulla, Hangár, etc...). C'est la période faste de la Hongrie qui atteint son apogée en 1985.
La liste ci-dessous, avec des liens YouTube, est très loin d'être exhaustive. La production discographique hongroise est importante mais souvent limitée en quantité ce qui fait que les CD de ces artistes ne sont pas toujours aisés à trouver chez les disquaires, Media Markt ou autres. |